CHIMÈRES ©
Voici que la nuit qui tombe, vérité qui s’estompe
Ne laissant plus de place, qu’à mes rêves, chimères. Ma mémoire s’efface, vide mon univers
de sens, de raison, des valeurs qui me trompent
Tout s’embrouille en moi, de nos conversations,
Sa façon, libellule, d’éluder les questions
D’esquiver le sérieux usant de dérision
Taire ses sentiments pour me damer le pion.
Puis enfin mes démons, farandole de djinns
Je me laisse envahir, les mots brûlent mes lèvres
lui dire que je l’aime, étouffer cette fièvre
qu’elle provoque, qu’elle inspire, elle mon héroïne
comment lui expliquer la douleur ressentie,
ces minutes sans vie quand elle est loin de moi
une journée sans elle, qu’elle pensée quel effroi
Elle est, dans mes ténèbres, cette lumière qui luit
tout n’est que déraison, émanation, fantasme,
que puis-je lui promettre qui ne soit compromis
Je sais en m’endormant, qu’elle ornera ma nuit
Mais qu’au réveil sonnant reviendra mon marasme.
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